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Un jour, j'ai...
8 octobre 2014

Le lérot

lérot

Des amis sont venus chez moi récemment. Ils ont connu quelques déboires à cause d'un lérot. Il envahissait leur cuisine le soir quand ils étaient couchés et mangeait tout ce qu'il pouvait et en plus saccageait la pièce.

Une nuit le lérot avait, comme à son habitude, mangé des tas de trucs, allant même jusqu'à avaler des gélules de compléments alimentaires qui favorisent les montées de lait chez la femme qui allaite.

C'est ce soir-là que le copain a réussi à capturer la bête, après une lutte intense de plusieurs minutes. Sa femme m'a raconté avoir entendu du bruit. S'apercevant que son mari n'était plus couché près d'elle, elle est descendue dans la cusine. C'est là qu'elle a vu son homme à quatre pattes et en caleçon sous la table avec l'animal. Elle a terminé de raconter son histoire en adressant un petit sourire complice en direction de son chéri et a vite embrayé sur un autre sujet.

Lui avait baissé la tête et regardait ses pompes, j'ai ressenti comme un malaise...

 

Forcément, avec l'esprit tordu que j'ai, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur le déroulement de la traque. J'émets donc deux hypothèses:

 

  • Le copain est gêné parce que le lérot a avalé des compléments qui sont nocifs pour lui, il est mort empoisonné.

Dans ce cas, pas de problème: le lérot les a avalés, ils l'ont tout d'abord excité puis l'ont peu à peu empoisonné et affaibli, ce qui explique qu'il soit allé se cacher sous la table pour mourir. Mon copain n'avait plus qu'à se glisser sous celle-ci pour le récupérer. A quatre pattes au sol, il tient ce pauvre animal dans sa main. Il est donc gêné car il déteste se remémorer la douleur qu'il a éprouvée lorsque la vie a quitté le pauvre lérot.

  • Le copain est gêné parce que le lérot a avalé des compléments qui l'ont stimulé, il est mort d'un orgasme.

Dans ce cas, ils lui ont filé un coup de boost monumental et ont agi de manière extraordianaire sur son métabolisme. L'animal était en plus excité à l'idée de se faire courser par un mec à moitié à poil, il faisait de lui ce qu'il voulait.

Imaginez la surprise de la femme du copain qui choisit ce moment-là pour rentrer dans la cuisine et le voir, à quatre pattes sous la table, en caleçon, avec un lérot à six nichons en train de l'asperger de lait et de lui fouetter le cul avec le restant de la baguette de pain qu'il a grignotée plus tôt. Puis dans un râle, le pauvre animal meurt, un sourire béat sur le visage Il est donc gêné car il déteste se remémorer la douleur qu'il a éprouvée quand il s'est fait fouetter, mais aussi parce qu'il a honteusement pris du plaisir avec un petit animal sous les yeux de sa femme. Et il sait, tout au fond de lui, qu'il ne connaîtra plus jamais ça.

 

Qu'en pensez-vous?

 

 

 

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